Le géant américain Eli Lilly taille dans ses effectifs et fermera trois sites dans le cadre d'un plan de restructuration visant à économiser 500 millions de dollars par an dès 2018. Le but étant de rattraper ses concurrents, qui ont pris de l'avance dans des domaines thérapeutiques clés.
En mauvaise passe, le géant pharmaceutique américain Eli Lilly a annoncé, le 7 septembre, une coupe drastique dans sa main-d'oeuvre. Le groupe supprimera ainsi 3 500 emplois, soit environ 8 % de ses effectifs totaux, dans le cadre d'un grand plan de restructuration. « Avec les efforts de rationalisation annoncés, la société s'attend à des économies annuelles d'environ 500 millions de dollars (420 M€, ndlr) qui commenceront à être générées en 2018. Ces initiatives font partie d'un vaste plan de productivité en cours dans l'entreprise pour améliorer sa structure de coûts, en particulier les coûts fixes », a justifié l'Américain. Ces suppressions de postes, qui affectent principalement les États-Unis, ont été annoncées aux employés, le 7 septembre, et se feront principalement via des départs volontaires et mises anticipées à la retraite, précise Lilly, qui estime que ce plan de départ devrait être finalisé d'ici à la fin de l'année. En outre, et pour atteindre ces 3 500 suppressions de postes, Lilly va déplacer la production de son site de fabrication de produits de santé animale de Larchwood (Iowa, États-Unis) vers son usine de Fort Dodge, dans le même État. Fermeront également deux sites de recherche et développement, localisés à Bridgewater (New Jersey, États-Unis) et à Shanghai (Chine). Lilly indique qu'il continuera à évaluer les ajustements nécessaires quant à sa main-d'oeuvre, afin de réduire davantage ses coûts et d'améliorer son efficacité, dans le but de continuer à investir dans de nouveaux médicaments. « Nous avons des opportunités à foison - huit médicaments lancés au cours des quatre dernières années, et potentiellement deux autres, d'ici à la fin de l'année prochaine », détaille David A. Ricks, p-dg de Lilly. « Pour réaliser pleinement ces opportunités et investir dans la prochaine génération de nouveaux médicaments, nous prenons des mesures pour rationaliser notre organisation et réduire nos coûts fixes à travers le monde. Les actions que nous annonçons aujourd'hui entraîneront une organisation mondiale plus souple et plus agile, qui accélérera les progrès vers nos objectifs à long terme de croissance de chiffre d'affaires, en gonflant nos marges d'exploitation et en soutenant le flux de médicaments provenant de notre pipeline », a ajouté le p-dg.
Concrètement, ces décisions vont se traduire par une charge avant impôts d'1,2 Mrd $ dans les comptes du groupe au troisième trimestre, une grande partie de cette somme étant due aux indemnités de départ. Quant aux économies réalisées, la moitié ira à l'amélioration de la structure des coûts du groupe, tandis que l'autre sera utilisée dans la R&D, pour financer le lancement de nouveaux produits et le développement clinique pour de nouvelles indications thérapeutiques.
Ce régime sec mis en place par Lilly intervient après que le laboratoire américain a subi un gros échec concernant le Solanezumab, un anticorps monoclonal humanisé contre la maladie d'Alzheimer. Annoncé comme un futur blockbuster capable de ralentir la maladie, ce traitement a finalement été abandonné fin 2016, faute de résultats concluants lors de son essai clinique de phase III. Lilly a en outre subi un revers dans le développement du baricitinib, un traitement expérimental contre l'arthrite rhumatoïde. En avril, la FDA a refusé de donner son feu vert à sa commercialisation, pointant un rapport bénéfices/risques défavorable. Lilly a donc été contraint de soumettre un nouveau dossier, une procédure qui prendra plusieurs mois. En réduisant ses coûts, Eli Lilly espère rattraper ses concurrents dans des aires thérapeutiques majeures telles que l'oncologie, le diabète et les maladies auto-immunes. Lilly attend notamment le feu vert des autorités européennes et japonaises pour commercialiser son abemaciclib contre le cancer du sein avancé de type HR+, HER2-.
Les biotechnologies continuent d'avoir la cote auprès des grands groupes pharmaceutiques. Début janvier, l'Américain Celgene a ouvert le bal en annonçant successivement l'acquisition de ses compatriotes Impact Biomedicines, pour 7 milliards d'euros (CPH n°828), puis Juno Therapeutics pour 9 Mrds $ (CPH n°830). Toujours en janvier, le Français Sanofi a déboursé 3,9 Mrds $ pour le Belge Ablynx (CPH[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Le géant pharmaceutique français a annoncé qu'il allait investir 350 millions d'euros dans la construction d'une unité de production de vaccins à Toronto (Ontario, Canada), où se trouve le siège de Sanofi Pasteur au Canada. La mise en service de cette nouvelle installation est prévue pour 2021. Elle permettra au laboratoire français de répondre à la demande croissante en vaccins[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
En janvier 2017, alors qu'il venait de mettre la main sur le Français Merial, le laboratoire allemand déclarait vouloir investir 70 millions d'euros dans de nouveaux bâtiments R&D sur le site de Lyon Porte-des-Alpes, à Saint-Priest (Rhône, CPH n°787). Le 11 avril dernier, Boehringer Ingelheim a effectivement annoncé que 65 M€ allaient être investis sur ce site dans le cadre du projet F2IVE (Formulation and[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Les britanniques GlaxoSmithKline (GSK) et Orchard Therapeutics ont annoncé avoir conclu un accord stratégique selon lequel GSK transférera son portefeuille approuvé et expérimental de thérapies géniques pour le traitement des maladies rares à Orchard. Selon les termes de l'accord, GSK deviendra un investisseur d'Orchard Therapeutics et recevra ainsi une participation en actions de 19,9 %. Il disposera[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Le laboratoire pharmaceutique danois a annoncé avoir obtenu une licence mondiale exclusive sur le programme EPI01, une nouvelle thérapie orale pour le traitement de la drépanocytose, de la société de biotechnologies EpiDestiny. Selon les termes de l'accord, EpiDestiny pourrait recevoir un total de plus de 400 millions de dollars, en incluant un paiement initial et des paiements d'étapes de développement et ventes. La[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Le groupe américain a annoncé qu'il prévoyait de construire une usine de bioproduction sur son campus de West Greenwich (Rhode Island, États-Unis). Cette nouvelle installation, « la première de ce type aux États-Unis », fabriquera des produits pour les États-Unis et les marchés internationaux. Sa construction devrait générer environ 150 emplois qualifiés supplémentaires sur le[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Les sept pôles de compétitivité en santé français ont annoncé, le 11 avril, leur décision d'intensifier leurs actions communes. L'objectif serait de faire reconnaître la capacité d'innovation de leurs adhérents ainsi que le poids économique des filières santé qu'ils représentent. Ces pôles regroupent 1 300 adhérents, dont 1 000 PME. « Nous sommes[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Le laboratoire belge UCB a annoncé avoir mis la main sur Element Genomics, une biotech dérivée de l'université de Duke, à Durham (Caroline du Nord, États-Unis). Le montant total de la transaction devrait atteindre jusqu'à 30 millions de dollars. Les technologies et l'expertise d'Element Genomics dans l'étude de la structure et de la fonction du génome permettront à UCB de renforcer sa[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
La société française spécialisée dans le développement de produits thérapeutiques adaptés à l'enfant et à l'adulte pour le traitement de maladies orphelines néphrologiques et neurologiques a publié ses résultats financiers pour l'exercice 2017. Son chiffre d'affaires s'élève à 557 000 euros contre 268 000 € en 2016, tandis que sa perte nette[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
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