La diminution du risque de contamination et la facilité à changer d'échelle de production ont convaincu la société Bio Elpida d'opter pour le tout-usage unique.
Une ligne de production 100 % à usage unique, c'est le choix fait par la start-up française Bio Elpida qui offre une activité de prestations de services axée biotechnologies, à la fois procaryote et eucaryote. « Nous produisons des banques, des extraits bactériens ou de la biomasse en activité procaryote et des « mastercell bank », des banques cellulaires en conditions GMP, du matériel cellulaire pour injection ainsi que des vaccins autologues pour les cancers », précise Éric Garcia, Responsable Business Développement de la société.
Dès sa création, l'entreprise a décidé d'axer son développement sur la technologie à usage unique, un choix qui s'est imposé naturellement dans son activité des thérapies cellulaires. « Le contrôle de la contamination croisée est requis pour les thérapies cellulaires et nous avons des prélèvements très précieux issus de patients pour lesquels on ne peut pas se permettre de contamination », souligne Éric Garcia. Un risque diminué vis-à-vis de la contamination croisée qui est un argument de poids pour les clients de la jeune société. « Nos clients sont rassurés par ce tout-usage unique, ils ont globalement une meilleure connaissance de cette technologie, c'est flagrant par rapport à si on remonte 8 ou 9 ans en arrière », constate Éric Garcia. L'investissement initial pour s'équiper est onéreux, « mais ce sont des coûts qui sont rapidement amortis sur le long terme car il y a des investissements moindres que pour les gros équipements et ces matériaux vous permettent d'avoir plus de flexibilité », développe le responsable Business Développement de Bio Elpida. Au niveau des solutions utilisées, Éric Garcia met en avant plusieurs de ses équipements : « on travaille, par exemple, avec un système de plateau agitant sur lequel on place des poches plastiques à usage unique. Les cultures se font dans ces poches et elles sont, après récolte, incinérées à la fin du procédé, tout comme l'ensemble des consommables utilisés lors des fabrications. On utilise également des cassettes à usage unique pour des filtrations tangentielles », détaille Éric Garcia qui met en avant les capacités de l'usage unique en matière de « scale-up ». « On peut ainsi faire des toutes petites poches de volume réduit sur 1 l et faire une augmentation d'échelle sur 50 l, on a les mêmes matériaux, on peut facilement passer d'une échelle à l'autre ». De son unité de production de Saint-Priest (Rhône), la start-up formule le souhait que la France rattrape vite son voisin anglais, plus dynamique pour adopter ces solutions. « Les Anglais ont été parmi les premiers à valider nos propositions. Ils ne pouvaient pas décontaminer leurs fermenteurs inox dans le cadre de certaines productions bactériennes particulières », indique Éric Garcia qui s'affiche en véritable avocat de l'usage unique vis-à-vis de ses clients. « Notre travail de développement pharmaceutique est de les amener vers ce type d'applications. La plupart du temps, ils en ont entendu parler, mais ils ne l'ont jamais expérimenté ».
Créée en 2009, Bio Elpida est un des premiers laboratoires français agréés par l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) en tant qu'« établissement pharmaceutique » de thérapie cellulaire. Il emploie 24 personnes sur son site de production du Rhône et a généré un chiffre d'affaires de 2,12 millions en 2016
Les biotechnologies continuent d'avoir la cote auprès des grands groupes pharmaceutiques. Début janvier, l'Américain Celgene a ouvert le bal en annonçant successivement l'acquisition de ses compatriotes Impact Biomedicines, pour 7 milliards d'euros (CPH n°828), puis Juno Therapeutics pour 9 Mrds $ (CPH n°830). Toujours en janvier, le Français Sanofi a déboursé 3,9 Mrds $ pour le Belge Ablynx (CPH[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Le géant pharmaceutique français a annoncé qu'il allait investir 350 millions d'euros dans la construction d'une unité de production de vaccins à Toronto (Ontario, Canada), où se trouve le siège de Sanofi Pasteur au Canada. La mise en service de cette nouvelle installation est prévue pour 2021. Elle permettra au laboratoire français de répondre à la demande croissante en vaccins[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
En janvier 2017, alors qu'il venait de mettre la main sur le Français Merial, le laboratoire allemand déclarait vouloir investir 70 millions d'euros dans de nouveaux bâtiments R&D sur le site de Lyon Porte-des-Alpes, à Saint-Priest (Rhône, CPH n°787). Le 11 avril dernier, Boehringer Ingelheim a effectivement annoncé que 65 M€ allaient être investis sur ce site dans le cadre du projet F2IVE (Formulation and[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Les britanniques GlaxoSmithKline (GSK) et Orchard Therapeutics ont annoncé avoir conclu un accord stratégique selon lequel GSK transférera son portefeuille approuvé et expérimental de thérapies géniques pour le traitement des maladies rares à Orchard. Selon les termes de l'accord, GSK deviendra un investisseur d'Orchard Therapeutics et recevra ainsi une participation en actions de 19,9 %. Il disposera[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Le laboratoire pharmaceutique danois a annoncé avoir obtenu une licence mondiale exclusive sur le programme EPI01, une nouvelle thérapie orale pour le traitement de la drépanocytose, de la société de biotechnologies EpiDestiny. Selon les termes de l'accord, EpiDestiny pourrait recevoir un total de plus de 400 millions de dollars, en incluant un paiement initial et des paiements d'étapes de développement et ventes. La[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Le groupe américain a annoncé qu'il prévoyait de construire une usine de bioproduction sur son campus de West Greenwich (Rhode Island, États-Unis). Cette nouvelle installation, « la première de ce type aux États-Unis », fabriquera des produits pour les États-Unis et les marchés internationaux. Sa construction devrait générer environ 150 emplois qualifiés supplémentaires sur le[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Les sept pôles de compétitivité en santé français ont annoncé, le 11 avril, leur décision d'intensifier leurs actions communes. L'objectif serait de faire reconnaître la capacité d'innovation de leurs adhérents ainsi que le poids économique des filières santé qu'ils représentent. Ces pôles regroupent 1 300 adhérents, dont 1 000 PME. « Nous sommes[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Le laboratoire belge UCB a annoncé avoir mis la main sur Element Genomics, une biotech dérivée de l'université de Duke, à Durham (Caroline du Nord, États-Unis). Le montant total de la transaction devrait atteindre jusqu'à 30 millions de dollars. Les technologies et l'expertise d'Element Genomics dans l'étude de la structure et de la fonction du génome permettront à UCB de renforcer sa[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
La société française spécialisée dans le développement de produits thérapeutiques adaptés à l'enfant et à l'adulte pour le traitement de maladies orphelines néphrologiques et neurologiques a publié ses résultats financiers pour l'exercice 2017. Son chiffre d'affaires s'élève à 557 000 euros contre 268 000 € en 2016, tandis que sa perte nette[...] Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
Tiré de Chimie Pharma Hebdo n°0840
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Enquête Sérialisation des médicaments : Les 10 questions...
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Sous-traitance : Une offre en évolution
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